Les établissements recevant des Epileptiques adoptent le détecteur EMFIT
Afevi, https://www.afevi.eu/fr/, a lancé en France la détection du détecteur de crises tonico-cloniques nocturnes Emfit depuis mai 2015, https://www.afevi.eu/fr/produits/1--alarme-epilepsie-nocturnes-emfit.html, Grâce à la visite des neurologues, des neuropédiatres, grâce à la participation à de nombreux congrès consacrés à l’Epilepsie, grâce aux contacts avec les différentes associations, le détecteur Emfit commence à être connu et apprécié en France.
Lors des dernières Journées Françaises de l’Epilepsie à Toulouse l’an passé, le Docteur Picot a présenté un exposé sur les différents systèmes existant en France et a classé le dispositif médical Emfit en première position tant par sa fiabilité que par son coût et la disponibilité de l’entreprise qui le distribue en France, https://www.afevi.eu/fr/smartblog/33_utilisation-des-systemes-de-detection-des-cri.html.
De plus en plus d’établissement recevant des personnes épileptiques s’équipent du détecteur de crises tonico-cloniques nocturnes EMFIT.
Trois hôpitaux sont déjà équipés, https://www.afevi.eu/fr/smartblog/34_Le-centre-hospitalier-de-valenciennes-s-equip.html :
- L’hôpital Sainte Anne à Paris,
- L’hôpital neurologique de Lyon-Bron
- Le Centre Hospitalier de Valenciennes
Dans les deux premiers hôpitaux, deux appareils ont été installés dans les chambres de vidéo EEG pour en améliorer la sécurité (dans le service du Docteur Elisabeth Landré à Sainte Anne à Paris et dans le service du Pr Sylvain Rheims à Bron). Ils sont connectés à l’installation existante d’appel malade de l’hôpital, permettant au personnel de surveillance d’être prévenu immédiatement lors de la survenance d’une crise tonico-clonique, même si le personnel n’est pas directement auprès des chambres de vidéo EEG.
Pour le Centre Hospitalier de Valencienne, le choix a été fait de connecter l’appareil Emfit à un système radio indépendant et dédié uniquement à cet appareil, améliorant encore la réactivité du personnel en cas de survenance d’une crise tonico-clonique.
Les Etablissement recevant à demeure des personnes épileptiques adoptent également le dispositif médical Emfit :
- 1. La Teppe à Tain l’Hermitage (26) utilise trois appareils Emfit connectés au système d’appel malades existant, l’un pour un chambre de vidéo EEG, deux pour la chambre de patients dont la surveillance nocturne devait être améliorée.
- 2. L’Aspec à Mortagne au Perche (61) utilise deux appareils, un dans le secteur adulte et un dans le secteur enfant. Ils ont choisi les deux technologies, radio et appel malade, pour s’adapter aux configurations propres à chaque service.
- 3. L’institution de Lavigny, en Suisse, utilise également deux appareils connectés au système d’appel malade.
- 4. Le Fam de 4 Jardins, à Saint-Etienne de Saint-Geoirs (38) utilise un appareil relié au système d’appel malade de l’établissement
- 5. L’IME Bel Air à Languedias (22) utilise 5 appareils reliés par radio à un récepteur radio porté en permanence par le veilleur de nuit permettant ainsi d’être prévenu dès qu’une crise tonico-clonique se déclenche la nuit chez les 5 patients ainsi équipés.
- 6. Le FAM des Coquelicots, à Bray sur Somme (80) utilise 5 appareils reliés également par radio à un récepteur radio porté par le veilleur de nuit. L’établissement ayant une superficie assez grande, il a fallu développer une installation assez puissante pour permettre une surveillance dans un rayon de 300 autour de l’émetteur.
- 7. En Dordogne (24), deux établissements utilisent un appareil avec l’installation radio, le Foyer de Vie Lysander à Bassillac et le Foyer de vie Lou Prat dou Solelh à Ribérac
- 8. Enfin, la semaine prochaine nous livrerons le FAM des Martineaux à Châteaudun ( 28 ) d’un appareil Emfit et de son système radio.
Le détecteur de crises tonico-cloniques nocturne Emfit apporte ainsi la sécurité dans la surveillance des personnes épileptiques dans les établissements recevant ces publics, tout comme il assure la sécurité au domicile des familles. Pour les établissements, cela soulage également le personnel qui a la certitude de savoir qu’il sera averti en cas de crise.
Cela rassure également les familles qui comprennent que leurs proches vont bénéficier d’une surveillance accrue.
Le Professeur Sylvain Rheims avait d’ailleurs conclu son exposé sur les dispositifs d’alerte en novembre 2015 aux Journée Françaises de l’Epilepsie de Montpellier, en affirmant qu’il n’était pas concevable, aujourd’hui, alors que ces systèmes existent et ont prouvé leur efficacité, qu’ils ne soient pas installés pour tous les épileptiques à risque vivant dans des établissement d’accueil spécialisés.
Bravo, Belle avancée, afin d'améliorer la vie des épileptiques et de leur entourage. En ce qui me concerne je serai bientôt au bénéfice d'un chien d'assistance qui détecte les crises jusqu'à plusieurs heures avant et qui aura été éduqué en vue d'éviter les suraccidents et à m'apporter tous ce dont j'ai besoin avant, pendant et après une crise.PS : Vraiment heureuse de voir qu'on chercher à rendre la vie des épileptiques un peu plus douce...Reste plus qu'à nous comprendre, nous écouter, nous respecter et arrêter de nous mentir, d'occulter ou de ne pas faire les recherches scientifiques nécessaires pour assurer que les effets thérapeutiques bénéfiques soit plus élevés que les effets secondaires voir tératogène des ceux-si. Je me permets aussi de vous rappeler qu'il existe des lois qui stipulent l'obligation de confiance entre le médecin et son patient et que celui-ci se doit de se tenir au courant des évolutions, publications et autres avancées scientifiques et qu'il est dans l'obligation d'informer son patient avant et pendant le traitement prescrit de le tenir au courant des effets secondaires qu'il en cours. Régine Fivaz-Favez Fondatrice et Présidente de l'association www.EnfantDepakine-Suisse.ch